Secteur : Cosmétique
Problématique
Les crèmes solaires : un enjeu de santé publique prévenir les cancers de la peau, protection des jeunes enfants grande performance technique attendue (filtration efficace du rayonnement UV, résistance à l’eau et aux frottements, adhésion sur la peau…), importantes restrictions sanitaires pour sa biocompatibilité avec l’humain.
Impacts de ces produits sur l’environnement : dispersion maritime, effets supposés sur la biodiversité marine (filtres en partie responsables du blanchiment des coraux ?). Règlementations de plus en plus restrictives.
Questionnements récurrents chez L’Oréal : même exigence sur les performances techniques et environnementales, objectif zéro impact sur la biodiversité et l’environnement en maintenant la sécurité des consommateurs.
Programmes : ShareBeautyWithAll et BiomimReflX
Pourquoi le biomimétisme ?
Se protéger du soleil est un enjeu vital pour tout système biologique. Caractère universel du matériel génétique au sein des cellules qui est détérioré par le rayonnement UV. Que ce soit pour des organismes à exposition permanente (immobilité des plantes > canopée des arbres) que pour des expositions plus ponctuelles mais dans des environnements au rayonnement très intenses (animaux vivants dans les déserts). Stratégies de protection développées à toutes les échelles : moléculaire, cellulaire, micro-structure, morphologie générique, comportement, …
Une de nos pistes
La piste qui a été la plus étudiée a été celle de l’hippopotame. En effet, le mucus d’hippopotame est un modèle inspirant pour une crème photoprotectrice, adhérente à la peau et résistante à l’eau. Ce fluide visqueux, couleur sang, permet à l’hippopotame d’hydrater et de protéger tout son corps du soleil.
L’accompagnement Ceebios
Exploration systématique et organisée du vivant autour de la question fonctionnelle « protection UV » afin d’identifier les modèles biologiques (espèces, organes…) et comprendre les mécanismes mis en place par le vivant (composition chimique, organisation de la matière, comportement…).
Ils en parlent…
“Cette exploration fonctionnelle du vivant : un métier qu’ils ne savent pas faire, un regard unique sur le vivant, pertinent par rapport aux enjeux techniques métier. Bilan des mécanismes biologiques : requestionne les pratiques classiques, amène vers de nouvelles idées plus intégrées et multifonctionnelles, comme c’est le cas de manière systématique dans le vivant.“
—L’Oréal
Le projet
en quelques chiffres