La sérendipité de l’architecture et de l’urbanisme Swahili
Les maisons Swahili ont une architecture particulière faite à base de chiffon de calcaire de corail ou de blocs de corail. Cette architecture végétale se développe par un processus de minéralisation de l’habitat par exosquelette de pierre de calcaire de corail. L’ensemble de ces habitations forme un territoire habité qui s’est auto-organisé grâce à l’intelligence collective. Cette construction de l’espace constitue des quartiers qui se juxtaposent étonnement avec les nervures d’une feuille. C’est dans la ville de Mombasa, construite de cette façon, que le concept de mégarégion a fait sa première occurrence. Cette notion intègre plusieurs villes globales en réseaux et représente une figure diffuse et multicentrée. C’est à cette échelle, celle de la mégarégion symbiotique, que l’articulation d’une économie écologique est nécessaire.
Louisette Rasoloniaina, doctorante enseignante
Laboratoire EVCAU, ENSA Paris Val-de-Seine et Laboratoire ICT, Université de Paris
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